L’innocence : une bombe à retardement
7 novembre 2014
Enfant, j’avais très peur de me battre et j’évitais, autant que faire se peut, la bagarre. Provoqué à l’excès, j’évitais l’affrontement, car dans mon état normal je m’estimais toujours plus faible que des adversaires même plus petits que moi. Lorsque les provocations injustes persistaient et devenaient insupportables, la colère me montait soudainement au nez, me serra la gorge, me fit sortir hors de moi et m’investit d’une puissance qui dépasse la force normale. Alors je fonçai sur mes provocateurs persistants et les mis hors d’état de nuire en un instant, sans savoir comment cela s’était produit et d’où la force m’était venue.