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L’Afrique et le Coranovirus

Le Coronavirus (virus couronné)  est l’agent causal d’une maladie dont les symptômes s’apparentent à celles de la grippe. Cette maladie a fait son apparition brusque dans une ville chinoise  au dernier trimestre de l’année 2019. Elle y a sévit brièvement  faisant des hécatombes, avant de prendre une dimension pandémique au courant du premier trimestre 2020. Elle s’est alors  propagée rapidement  dans presque tous les pays du monde, semant la mort et une très grande détresse mondiale.

Le Coronavirus ou Covid 19 est le nom qu’on attribue couramment, à tort, à cette maladie. Prétendument nouvelle maladie qui vient de faire son apparition, tel le SIDA dans les années 80, cette maladie a la particularité de ne pas surprendre les sommités de la recherche médicale occidentale, de ne pas coûter de temps de  recherche pour découvrir l’agent pathogène et les méthodes de transmissions.

Par ailleurs, on ne se soucie pas d’expliquer ou de rechercher l’origine de la maladie ainsi que de comprendre comment et pourquoi elle est apparue. D’après les nombreuses vidéos qui se transfèrent massivement sur internet et dont la plupart sont crédibles, ces faits sont bien connus à l’avance mais sont tenus cachés. Oui, le Coranovirus est connu et maîtrisé bien longtemps avant le déclenchement de la pandémie qu’elle cause, y compris le vaccin. Par ailleurs le nom de la maladie à Coranovirus reste inconnu jusqu’à ce jour. On se contente des descriptions des  symptômes.

Cette pandémie surprenante et unique en son genre, causée par l’infiniment petit Coronavirus, a réalisé  des exploits impensables. Elle a ordonné le strict respect de ses conditions draconiennes à toutes les nations du monde sans exception, sous peine de mort. Elles  y obéissent avec empressement et tremblement. Cette pandémie est plus exigeante envers les Nations qui sont plus redevables au diable, leur Chef qui leur accorde prospérité, richesses pouvoir et puissances, célébrité, domination, etc. Ces grandes puissances se sont  lourdement endettées au près du diable leur donateur, et comptent  rembourser leurs écrasantes dettes  avec  des sacrifices humains de milliard d’Africains. Heureusement la pression de la pandémie historique est telle que même les langues les plus muettes ont été déliées pour  trahir et dénoncer au moyen de vidéos et d’écrits postés sur internet, les nombreux et très graves complots diaboliques ourdis contre l’Afrique innocente, ignorante et méprisée.

Selon un des nombreux textes relatifs au Coranovirus qu’on peut lire sur internet, un certain Nostradamus  a prophétisé en 1555, exactement  l’année, l’ampleur et la gravité de la présente crise. Dans le même ordre d’idée nous portons à la connaissance du public que  le Président fondateur de la République Centrafricaine B. Boganda est allé plus loin en précisant la cause et le dénouement de la crise en faisant les deux déclarations suivantes :  « L’occident est en total déconfiture parce qu’il est en contradiction constante avec lui-même » et « Nous n’avons rien à envier à la France d’aujourd’hui, car la civilisation repartira de l’Afrique qui sera appelée à être le Centre du monde ». Ce prophète a été déporté définitivement loin des siens ou tué en 1959, à cause de ses déclarations prophétiques véridiques qui condamnent et tourmentent l’Occident.


La République Centrafricaine: Du cercle vicieux au cercle vertueux.

Du fond d’un abîme aussi profond que la fosse des Mariannes où ils furent précipités, les Centrafricains déploraient leur triste destinée. Ils accusaient et s’accusaient. Des jours, des semaines, des mois, des années, voir des décennies passèrent sans apporter d’amélioration à leur situation. Les secours mobilisés à travers le monde entier et venus à leur chevet ne sont d’aucun secours. Le temps finit par avoir raison des lamentations et des délires qui s’assoupirent. Les prisonniers de la fosse  des Mariannes finissent par se calmer et devenir, par la force des choses, sages et philosophes qui comprirent  les complicités à l’origine de leur descente aux enfers. Ils échafaudèrent dans leur pensée des plans de sortie de l’endroit le plus bas de la terre. Et, mettant à exécution ces projets, ils décollèrent, remontèrent des profondeurs de l’abîme et émergèrent en surface. Puis, prenant les ailes de l’aigle, ils continuèrent l’ascension sans discontinuer. Ils dépassèrent le cap de pays émergent, atteignirent  des hauteurs inaccessibles  comme le mont Everest et devinrent une  première puissance mondiale, en moins de cent ans, réalisant la vision du Président-Fondateur de la République Centrafricaine, Barthélemy Boganda : « …Nous n’aurons rien à envier à la France d’aujourd’hui, car la civilisation repartira de l’Afrique qui sera appelée à être le centre du monde. »


La vie en Oubangui-Chari (actuelle République Centrafricaine) avant la colonisation française. (Dernière partie)

– Coco Joël, dites-nous, comment les ancêtres se soignaient-ils, ne disposant pas de structures de santé telles qu’il en existe aujourd’hui.

– Sur le plan de la santé, on ignorait l’existence des microbes et donc aucune précaution visant à les éviter n’était préconisée. Cependant les maladies infectieuses étaient rares. A cause de leurs activités de chasse, de pêche, de cueillette, champêtres et guerrières, les populations étaient exposées aux blessures, aux morsures de serpents, aux piqûres des insectes, et ont développé des techniques efficaces en chirurgie traditionnelle et en traitements antivenimeux. Les grandes blessures et les fractures étaient guéries presque instantanément. Les pansements étaient faits avec des potions ou des poudres végétales. Les bandes et les compresses consistaient en des écorces de certaines espèces arbustives aux propriétés curatives et cicatrisantes. Les médicaments anti venimeux étaient également très répandus. Plusieurs plantes aux propriétés antiparasitaires étaient utilisées pour des déparasitages intestinaux et externes.

La pharmacopée traditionnelle était très développée et on trouvait de remèdes à presque toutes les maladies connues de l’époque. Les guérisseurs traditionnels spécialisés dans presque tous les grands domaines de la santé publique étaient très nombreux. La richesse et la diversité biologique de l’écosystème étaient maximales. La nature offrait des remèdes à tous les maux physiques de l’homme. Les ancêtres avaient une connaissance pratique de la botanique et tiraient profit des vertus de chaque espèce végétale existant sur leur territoire.

Ils observaient les comportements de certains animaux comme les rongeurs en particulier, pour s’instruire en matière de pharmacopée. Par exemple : « des chasseurs observaient les luttes entre serpents et mangoustes pour connaître les espèces végétales dont les mangoustes utilisaient les racines aux vertus anti venimeuses, pour résister aux morsures des serpents et venir à bout de ces derniers » .

Le taux de mortalité était bas. On croyait que la mort naturelle ne devrait survenir qu’avec la vieillesse et que tout décès précoce était causé par des sorciers dotés de pouvoirs surnaturels. Avant la levée du corps d’un enfant, d’un homme ou d’une femme valides, un tribunal siège au cours duquel on incrimine certaines personnes supposées être les auteurs de cette mort tragique. Ensuite ces personnes accusées étaient soumises à une épreuve de culpabilité en buvant debout, publiquement, un breuvage, un puissant vomitif préparé à base de jus d’écorce d’un certain arbre réputé anti-sorcier. Les coupables tombaient raides morts, avant d’ingurgiter toute la quantité prescrite de la potion, tandis que les innocents vomissaient immédiatement tout le produit absorbé et survivaient. Ces derniers étaient applaudis par la foule, accueillis avec joie par les membres de leur famille qui poussaient des cris de joie, entonnaient des chants de victoire, pour cette disculpation publique irrévocable qui met à l’abri, pour longtemps, leur lignée de toutes allégations de ce genre.

– Que répondriez-vous, Coco Joël, à ceux qui prenaient nos ancêtres pour des singes ou macaques ?

– Quel singe, même domestiqué et dressé, fabrique des outils, pratique l’agriculture et l’élevage, allume le feu, cuit ses aliments, construit son habitat parle et raisonne ? répondit-il en souriant. Quelques-uns des caractères qui distinguent les homo-sapiens des animaux inférieurs est que l’homme est en mesure de reconnaitre ses erreurs, de s’en excuser, de se corriger, d’apprendre et de se perfectionner. Sont moins hommes ceux qui ne manifestent pas ces caractères et persistent à croire à des théories complètement fausses qui prétendent que nos ancêtres étaient des singes qui vivaient dans les arbres, malgré d’innombrables preuves du contraire.

– Grand-père, à supposer que les blancs ne fussent pas venus découvrir nos ancêtres et donner une autre orientation à leur vie, Comment serions-nous aujourd’hui ?

– La traite négrière et la colonisation étaient instituées pour servir uniquement les intérêts des blancs. Elles ont détruit tous les acquis des sociétés traditionnelles et les ont déstabilisées, dépeuplées et désorientées. Les sociétés traditionnelles étaient précipitées à un plus bas niveau de vie par les pratiques tant esclavagistes que colonialistes et avaient subi de grandes pertes, d’insupportables et indescriptibles souffrances physiques, morales et affectives.

Si les blancs n’étaient pas venus les coloniser, elles seraient au moins épargnées de ces souffrances et humiliations inutiles et aux conséquences néfastes à court, moyen et long termes. Elles étaient bien organisées et disposées à connaître des progrès lents, mais sûrs. Qui sait, s’il pourrait se produire tôt ou tard un autre déclic, celui-là positif, qui les aurait propulsés en avant vers une autre forme de civilisation propre et meilleure ?

– Vous êtes formidable, Grand-père. La prochaine fois nous prendrons nos dispositions pour rester plus longtemps auprès de vous pour apprendre davantage. Pour le moment le temps fait défaut. Au revoir grand-père.

– Au revoir mes petits fils. Que Dieu vous protège au cours du voyage retour et vous ramène sains et saufs dans vos foyers respectifs. Saluez-moi mes arrières petits fils et vos épouses.

Ces récits ont émerveillé Yams qui est un enfant de la diaspora né et grandi en ville. Quant à moi, c’est un rappel, une révision, car j’en avais écouté maintes et maintes fois durant l’enfance passée au village.

De tout ce qui précède, on peut retenir que les sociétés traditionnelles menaient une vie simple et heureuse en harmonie avec leur environnement. Elles avaient fabriqué des outils et étaient à un niveau de connaissances techniques et technologiques permettant de satisfaire leurs besoins essentiels, notamment de santé, d’alimentation et de protection. Ils avaient également mis sur pied une organisation sociale favorisant l’éducation, la formation et l’intégration automatique de tous les jeunes à la vie active. Les notions telles que : chômage, délinquance juvénile, exode rural, diaspora étaient inconnues.

Le bonheur étant relatif et dépendant en grande partie, du niveau de satisfaction des besoins ressentis, on peut dire que les sociétés traditionnelles qui satisfont leur peu de besoin à un niveau maximum, goûte à plus de bonheur que nous aujourd’hui qui avons des besoins illimités et insatisfaits. Aussi il se dégage des récits par la tradition orale, et Coco Joël a confirmé, que les sociétés traditionnelles étaient dynamiques et prédisposées à des progrès lents, mais certains.


La vie en Oubangui Chari (actuelle République Centrafricaine) avant la colonisation française. (Troisième partie)..

– Et sur le plan technologique, Coco Joël?

– Au plan technologique, les générations qui ont précédé la traite négrière et la colonisation avaient développé des techniques adaptées à leurs besoins. Les ancêtres fabriquaient divers objets en bois, en argile et en fer pour des usages dans différents domaines. Ils ont conçu plusieurs sortes de briquets pour obtenir du feu. Le plus employé est le « Tawoye » composé d’une pierre, le silex, d’une petite masse en fer, le burin, d’une petite quantité de fibres très inflammables extraites du fruit du kapokier. La matière inflammable est maintenue solidaire du silex. En frappant le silex au moyen du burin de façon à provoquer un frottement, des étincelles jaillissent et embrasent instantanément le coton prêt à s’enflammer au moindre contact avec un courant d’air. Le feu sert à cuire les aliments, à se réchauffer, à faire la chasse, à pratiquer l’agriculture sur brûlis, à extraire le fer au moyen des hauts fourneaux, à fabriquer des outils en fer. Ils construisaient des habitations aérées et bien ventilées, adaptées au climat, en matériaux locaux.

– Qu’en était-il de la situation de nos ancêtres sur le plan économique, grand-père?

– Sur le plan économique, la monnaie consistait en des barres de fer d’une longueur d’environ vingt centimètres, sur environ un centimètre de largeur et quelques millimètres d’épaisseur appelées « Mbara ». L’unité monétaire était la barre de fer ou le Mbara. A titre d’exemple chez les M’Boum dans l’Ouham-Pendé, une botte ou une palette de lézards fumés coûtait un ou deux Mbaras. La dot d’une femme était évaluée entre trois et cinq bottes de cent Mbaras. Les Mbaras ou barres de fer ainsi accumulées servaient à fabriquer des armes de guerre, de chasse, de pêche et des outils agricoles. Le plus souvent on pratiquait le troc ou échanges des produits en nature. Les besoins n’étaient pas grands et étaient comblés.
– Et sur le plan social ?

– Au plan social les ancêtres menaient une vie simple, se réjouissaient ensemble à l’occasion des multiples festivités, compatissaient aux malheurs des uns et des autres, se contentaient de leurs humbles conditions et étaient plus heureux que nous aujourd’hui. La gouvernance était basée sur la chefferie traditionnelle avec de puissants chefs de clans et chefs de tribus qui garantissaient la paix, la sécurité et la stabilité. Ces chefs imposaient le respect des valeurs morales ancestrales, de la hiérarchie généalogique et veillaient à leur pérennité. Les sociétés traditionnelles assuraient une éducation adaptée, basée sur le courage, l’honneur, la solidarité, la bravoure, le travail et la défense des intérêts de la communauté.

Les enfants, tant les garçons que les filles, apprenaient très tôt l’endurance à travers les rudes métiers de leurs parents à la fois cultivateurs, chasseurs, pêcheurs et guerriers. A l’âge majeur ils étaient en mesure de se débrouiller seuls et entraient automatiquement dans la vie active. Avant cela, les garçons comme les filles devaient suivre séparément des stages d’initiation à la vie d’Homme et de Femme où ils apprenaient à être des adultes accomplis.

Les maux modernes de la société tels que le chômage, l’exode rural, la délinquance juvénile, la prostitution, est-il besoin de le dire encore, sont inconnus des sociétés traditionnelles. La valeur d’un homme se mesure à ses exploits guerriers contre les ennemis de sa communauté, au nombre de bêtes féroces tuées, aux superficies de ses champs, à la taille de sa famille, à la taille et au nombre de ses greniers.

Il n’y avait pas de place pour les traîtres et les lâches. Un étranger qui touche à un de ses membres défie la communauté toute entière et la réplique communautaire suit automatiquement. Un homme n’abandonne pas son frère en difficultés, aux prises avec une bête féroce ou entre les mains d’ennemis. Il doit combattre et mourir avec lui et non pas rentrer seul au village si ce n’est pour chercher du renfort et passer à la contre-offensive. La Communauté n’abandonne jamais un de ses membres en captivité quel que soit la raison. Elle privilégie les règlements à l’amiable, les négociations diplomatiques. En cas d’échec la guerre de libération s’impose.

Les femmes ne restent pas passives dans ce processus. Leurs lamentations, leurs pleurs excitent les hommes. Leurs chansons sont des messages d’encouragement adressés aux hommes, pour les pousser à mener des actions concrètes de libération ou de revanche. Les paroles touchantes des chansons composées pour la circonstance galvanisent les hommes et les déterminent à la victoire, coûte que coûte, sachant que les femmes, encore elles, s’attendent à un retour triomphal de leurs hommes partis en guerre.


La vie en Oubangui Chari (actuelle République Centrafricaine) avant la colonisation française. Deuxième partie.

– Grand-père, peux-tu nous dire comment vivaient nos ancêtres avant l’arrivée des blancs ? D’abord sur le plan agricole.

– J’étais né pendant la colonisation. J’avais beaucoup appris de mes parents et grands-parents sur la vie avant l’arrivée des blancs. Le pays avant la colonisation avait une population plus dense que celle d’aujourd’hui. Les villages étaient plus nombreux. Les populations étaient disséminées en petits groupes tribaux dans la nature, installés sur des terres fertiles. Les techniques agricoles étaient adaptées aux conditions de l’environnement naturel. On pratiquait une agriculture traditionnelle primitive qui est une association du système de protoculture, allant de la cueillette au jardin de case, et du nomadisme cultural avec de longues périodes de jachère permettant à la terre de se reconstituer. Les récoltes étaient abondantes et couvraient les besoins des populations toute l’année. On pratiquait également du petit élevage d’animaux domestiques pour la consommation familiale.

Cependant la source essentielle de protéines animales provenait du gibier, des produits de pêche et de cueillette. La brousse était giboyeuse. Le potentiel de destruction de la faune sauvage était limité aux pièges, à la chasse au feu de brousse et au filet. Les cours d’eau étaient nombreux et poissonneux. La sous-alimentation et la malnutrition étaient inconnues. Les centrafricains de cette période étaient plus grands de taille que ceux d’aujourd’hui. Ils avaient une force physique prodigieuse. A cause de la sous-alimentation au cours de la période coloniale et de nos jours, les centrafricains ont physiquement dégénéré.


La vie en Oubangui-Chari (actuelle République Centrafricaine) avant la colonisation française.(Première partie)

En 1983 mon frère Yams qui étudiait en France était revenu au pays natal pour des recherches sur les pratiques ancestrales du sport, des jeux, des danses ainsi que de diverses manifestations culturelles, dans le cadre de la préparation de sa thèse de Doctorat d’Etat en Sciences de l’Education. Il a procédé à de nombreuses interviews et réalisé des films dans les collèges et lycées de la capitale. Il lui faudrait également se rendre à Bassaï, son village natal situé à 35 kilomètres au nord de Bozoum dans la Préfecture de l’Ouham-Pendé, pour approfondir et compléter ses recherches. Je devais l’accompagner et l’assister, car étant né et ayant grandi ailleurs, il ne maîtrisait pas sa langue maternelle et sa culture, bien qu’il ne manquât pas d’effectuer de fréquentes visites au village à l’occasion de ses vacances scolaires. C’est le drame commun à la plupart des enfants de la diaspora centrafricaine.

A Bozoum le personnage principal rencontré qui nous avait fourni le maximum de renseignements est notre grand-père Joël. Nous l’appelions affectueusement grand-père Joël-ri ou encore Coco Joël. C’était presque un centenaire à cette époque, un vieillard de grande taille et manifestement très robuste dans sa jeunesse. Il était détenteur d’un grand savoir et il savait relater des évènements passés. C’était une bibliothèque vivante. Il suffisait de soulever une question et il vous donnait des éléments de réponses qui dépassent vos attentes. Il répondait à toutes les questions d’histoire des peuples de la région, en particulier et de l’Oubangui-Chari, en général.

Lorsque nous étions arrivés chez lui par surprise et avions décliné nos noms et nos filiations, car sa vue avait faibli et ne lui permettait plus de nous reconnaître de visu, il s’était étonné, nous avait pris tour à tour dans ses bras, s’était renseigné sur nos situations sociales. Puis il s’était mis à nous vanter les grandes qualités de nos défunts pères qui, selon lui étaient des hommes valeureux, des hommes de renom. Il nous avait vivement exhortés à nous surpasser pour être leurs dignes remplaçants. Puis il avait retracé rapidement le grand arbre généalogique de notre clan.

Ensuite Yams lui avait remis les cadeaux qu’il lui avait dédiés depuis la France. Celui-ci s’était encore confondu en remerciements et bénédictions, en invoquant sur nous la faveur des dieux de nos ancêtres. Nous avions dit au grand-père qu’il détient un grand savoir et que nous étions venus l’écouter et l’enregistrer sur des bandes magnétiques pour notre enseignement et celui de la génération future. A cet effet nous allions lui poser des questions auxquelles il voudrait bien répondre. Grand-père nous avait rassurés qu’il n’attendait que cette occasion avant de regagner ses aïeux. Les questions étaient posées par Yams dans son Karré approximatif et j’intervenais à chaque fois pour les reformuler, les rendre compréhensibles à grand-père. Inversement je traduisais les parties incomprises par Yams, du Karré authentique de grand-père.

(A suivre…)


Origine et causes du développement différentiel Nord-Sud. (Sixième et dernière partie)

Les différents groupes linguistiques avaient atteint les différents continents et les avaient peuplés avant qu’il se soit produit le phénomène géologique appelé « la dérive des continents » au cours de laquelle les continents se sont écartés et sont séparés les uns des autres par des océans. Par exemple, l’Afrique est séparée de l’Europe par la méditerranée. Il n’y avait donc pas avant cette époque des barrières constituées par les Océans, au déplacement par voie terrestre d’un continent à un autre. Le climat et le milieu avaient joué un rôle majeur dans la mutation de certains caractères phénotypiques tels que la couleur de la peau et des yeux, la forme du nez et l’aspect des cheveux, qui s’étaient à la longue fixés sur les gènes et les chromosomes et étaient devenus transmissibles génétiquement.

Les groupements linguistiques qui avaient progressé par étapes tout en gardant des liens étroits avec leur centre d’origine avaient valorisé l’héritage, culturel, religieux, technique et technologique du début de l’humanité qui était plus en avance. Ils avaient alors hérité des principes directeurs dans plusieurs domaines et pouvaient plus facilement les améliorer et les développer. Au bout de plusieurs millénaires, ils avaient plus progressé en sciences et en techniques et étaient en mesure de s’aventurer très loin de chez eux, même outre-mer, efficacement, et en particulier jusqu’aux confins du continent africain, pour chercher fortune.

Vraisemblablement ils ignoraient l’existence d’êtres humains, leurs frères qui les avaient précédés sur ce continent africain après la grande séparation à Babylone. Le climat et les épreuves de la vie dure dans la jungle africaine ont modifié les apparences de leurs prédécesseurs. Leur nudité et leur langage incompris par les nouveaux venus les rendaient proches des animaux, notamment des singes.

Les Noirs de leur côté, après plusieurs milliers d’années de séparation à Babylone, n’avaient plus le souvenir de leurs ancêtres à la peau blanche et aux cheveux lisses. Les blancs sont donc les ancêtres des Noirs et l’Afrique n’est certainement pas le berceau de l’humanité comme beaucoup d’Occidentaux croient et s’acharnent à faire d’interminables fouilles en Afrique Australe, à la recherche des inexistants et introuvables restes fossiles d’imaginaires Australopithèques ou grands singes d’Afrique Australe, ancêtres des noirs. Ce souvenir lointain d’homme blanc a subi des transformations au cours des temps et a survécu jusqu’aujourd’hui sous forme de légende de Mamiwata ou Sirène, la reine des eaux ayant la peau blanche, les cheveux longs et lisses et qui est moitié femme, moitié poisson.

C’est dans ce contexte, en pleine jungle africaine, qu’il y a eu la première rencontre entre blanc et noir, des frères qui s’étaient séparés depuis l’aube des temps à Babylone, qui ne se reconnaissent plus. Imaginez la suite ! C’est une rencontre étrange et mystérieuse pour l’indigène, car pour lui se retrouver face à face à Mamiwata est un signe de grand malheur pour sa communauté ! Pour l’européen c’est une grande découverte scientifique inattendue d’homme-singe qui confirme la théorie de l’évolution !

Comment cette situation va-t-elle se dénouer ? Les deux êtres vont-ils finalement comprendre qu’ils sont apparentés, des frères et s’entraider? Y aura-t-il un heureux dénouement ? Il est souhaitable qu’on mette à la disposition du public, pour la mémoire de l’histoire, le récit descriptif de cette première rencontre entre Blanc et Noir. On sait que la suite n’était pas élogieuse. Chaque camp avait considéré l’autre comme n’étant pas son semblable. Ne se comprenant pas comme à la Babylone antique, chacun jugeait que l’autre n’avait pas un langage articulé et émettait des cris et des grognements comme des animaux.

Les Blancs avaient utilisé abusivement leur avance technologique pour massacrer les noirs comme des animaux, pour les capturer et les vendre comme esclaves en Amérique, développant un commerce florissant d’êtres humains pendant des siècles, le commerce triangulaire : Europe-Afrique-Amérique. Et, à défaut de pouvoir déporter tous les noirs pour les exploiter comme esclaves en Europe et en Amérique, ils ont déplacé leurs cultures industrielles, leurs usines, leur résidence en Afrique où ils se sont installés en maîtres et ont eu pour main d’œuvre gratuite, toute la population autochtone réduite à l’esclavage et aux travaux forcés. De loin et de près les Noirs ont été les grands bâtisseurs de l’Europe et de l’Amérique.

Les Blancs avaient une supériorité technologique. Ils étaient plus avancés en connaissances et en sciences. Pour tout dire, ils étaient plus civilisés et donc mieux placés pour comprendre et faire preuve d’élégance, en étudiant d’abord ces êtres noirs qui leur ressemblent tant. Ils agissent ainsi à l’égard des animaux inférieurs, leurs animaux domestiques et les animaux des zoos. Mais pourquoi pas avec ceux-là qui leur ressemblent à plusieurs égards ? Ils avaient, au cours des temps, rassemblé des preuves qui indiquent que les Noirs sont des êtres humains à part entière, mais ils avaient préféré faire la sourde oreille au bon sens, aveuglés qu’ils étaient par le profit et l’esprit de domination raciale.

Au prix de grandes luttes et de sacrifices consentis par les amis de la liberté et de la justice, l’esclavage avait été aboli en 1850. Il a refait surface sous une autre forme : la colonisation. Celle-ci a encore sévi pendant plus d’un siècle contre toute volonté et aspiration des autochtones qui étaient contraints de se battre et de se sacrifier pour accéder à une prétendue indépendance, pire que la colonisation, un masque du néocolonialisme.

La réalité est que tous les êtres humains sont des frères et sœurs issus de mêmes parents originels globalement dotés des mêmes potentialités génétiques. Mais les vicissitudes de l’histoire avaient créé un développement différentiel de sorte que certains groupes avaient accusé du retard de développement par rapport à d’autres. Ce fait n’est pas compris ou accepté, d’où les pratiques de l’esclavagisme, du colonialisme, de l’apartheid et du nationalisme qui causent des divisions, des inégalités, des guerres et beaucoup de souffrances inutiles dans la famille humaine. Les Centrafricains ont donc dans leur globalité les mêmes potentialités physiques et intellectuelles que les autres peuples et doivent tout simplement se battre, s’atteler au travail pour améliorer leurs conditions de vie et rattraper leur retard.
(Cette série vous a-t-elle plu? Pour plus de renseignements sur le sujet, consultez mon livre: La République Centrafricaine après 50 ans d’indépendance, publié aux éditions Universitaires Européennes. ISBN 978-3-330-87995-9)


Origine et causes du développement différentiel Nord-Sud. (Cinquième partie)

A ce niveau d’éclaircissement il devient plus aisé de répondre à cette question. D’après le récit de la création dans le livre biblique de la Genèse, le point de départ de l’humanité est Eden, localité située dans les environs de Bagdag en Irak. Les premiers parents de l’humanité toute entière étaient créés directement par Dieu. Ils maîtrisaient une langue dès leur création, vraisemblablement l’hébreu, la langue originelle de l’humanité, pour se communiquer. Ils étaient dès leur création en mesure de procréer et étaient dotés de connaissances et de compétences en matière de religion, d’agriculture et de construction pour ne citer que celles-là. Ils avaient une intelligence très supérieure à la nôtre aujourd’hui pour étudier, comprendre et maîtriser la nature aux fins de pouvoir améliorer leur cadre de vie et l’étendre progressivement à toute la terre pour le bien-être de tous leurs enfants à naître. Ils vivaient plus longtemps. Ils étaient des multi centenaires. Et, d’ailleurs ils étaient faits pour vivre éternellement. Les connaissances dont ils étaient dotés au départ n’étant pas transmissibles héréditairement, ils devaient les enseigner à leurs enfants, les former et les éduquer.

Le livre biblique de la genèse nous renseigne encore qu’à un moment donné, lorsque les humains étaient devenus très nombreux sur la terre, ils avaient formé et mis en œuvre un projet contraire à la volonté de Dieu de remplir graduellement toute la terre d’humains. Ils voulaient bâtir une ville et construire une très haute tour, la tour de Babel qui puisse les contenir tous en un seul lieu et éviter leur dispersion sur la surface de toute la terre. Un projet insensé et suicidaire n’est-ce pas ? Oui, car il devrait avoir surcharge, surexploitation des ressources des localités environnantes, dégradation de l’environnement entraînant des pénuries alimentaires et des crises. Dieu décida de mettre fin à ce projet qui est en opposition avec son dessein originel. Il divisa les bâtisseurs au moyen des plus de 3000 langues environ, parlées aujourd’hui dans le monde entier.

Ainsi rendus incapables de communiquer entre eux, de se comprendre, et de collaborer dans l’œuvre de construction de la tour, ils étaient devenus très nerveux et, dans des mouvements de colère ils avaient abandonné les travaux, s’étaient séparés et avaient pris diverses directions par petits groupes linguistiques. Certains groupes ne s’étaient pas aventurés très loin et s’étaient installés aux alentours de Babylone. Ils gardaient des relations entre eux et leur centre d’origine. Ils étaient ainsi en mesure de conserver et de faire usage des connaissances pratiques acquises ainsi que des techniques développées dès l’origine de l’humanité. Ils pouvaient les améliorer et les enseigner à leurs enfants.

Ils avaient ainsi bâti des empires, des villes fortifiées entourées de murailles et comprenant des tours hautes. Ils avaient mis au point des outils et machines agricoles comme la charrue tirée par des animaux dressés. Ils avaient développé des techniques d’agriculture, notamment l’irrigation telle que « le jardin suspendu » de Nebucanedsar, roi de Babylone. Ils avaient fabriqué des matériels de guerre comme les chars attelés à des chevaux, les boucliers, les javelots, et mis en place des forces armées avec leurs équipements militaires, pour ne citer que ceux-là. Ils avaient atteint dans l’antiquité un niveau de développement supérieur à celui des sociétés traditionnelles africaines du 20ème siècle de notre ère.

Pendant ce temps d’autres groupes linguistiques étaient occupés à faire de longs déplacements, ayant rompu tout lien avec leur centre d’origine. Ils n’avaient pas le temps de mettre en pratique les connaissances et techniques acquises à Babylone, ni de les enseigner de façon pratique à leurs progénitures. Au cours de ces déplacements ils affrontaient des bêtes sauvages et se défendaient contre eux. Ils tournaient en ronds et traversaient des territoires appartenant à d’autres groupes linguistiques qui s’y étaient installés avant eux et qui les attaquaient fréquemment. Ils avaient enregistré de lourdes pertes matérielles et en vies humaines au cours de ces combats pour la survie.

En fin de compte ils avaient tout perdu de la culture de la Babylone antique. Après plusieurs millénaires d’errements, les connaissances transmises par les traditions orales, de génération en génération, étaient tellement détériorées qu’elles avaient perdu toute leur substance et étaient devenues des légendes, des fables et des contes. Les jeunes générations s’étaient retrouvées sans expérience, sans équipement, ne sachant plus exactement d’où elles viennent et où elles vont et doivent se débrouiller en s’adaptant et en se confondant à la nature dans un parfait mimétisme. A la longue, ils avaient mis au point des organisations sociales adaptées, qu’on qualifie aujourd’hui de sociétés traditionnelles, et menaient une vie relativement simple et heureuse en harmonie avec leur environnement.
Les groupements linguistiques qui s’en étaient allés plus tôt et qui étaient les premiers occupants des contrées lointaines avaient beaucoup plus perdu de leur héritage historique colossale du début de l’humanité à Babylone et se confondaient presque totalement à la nature. Il s’agit par exemple des indiens d’Amérique, des pygmées d’Afrique Centrale, des boschimans d’Afrique australe, des aborigènes d’Australie.
(La suite à la prochaine séquence)


Origine et causes du développement différentiel Nord-Sud.(Quatrième partie).

Rien ne confirme ces prétentions des colons. Bien au contraire, Les Saintes Ecritures nous apprennent que l’humanité a connu un nouveau départ avec Noé et ses trois fils, après le déluge universel. Or d’après la Bible en Genèse 9 : 19. Tous les êtres humains sont des descendants de Noé, lequel descend de Seth, le troisième fils d’Adam, né après le meurtre d’Abel. Par ailleurs tous les descendants de Caïn avaient péri dans le déluge universel. Il est donc totalement faux, du point de vue biblique, de dire que les noirs sont des maudits fils de Caïn.

Les Noirs et les Blancs sont des descendants de Noé. Les colonisateurs avaient une mauvaise connaissance de la bible ou bien l’interprétaient faussement, à dessein. Ils claudiquaient entre deux opinions opposées : tantôt le Noir est un macaque ou singe, soutenant la théorie de l’évolution, tantôt ils font recours à la Bible en affirmant que le Noir est un maudit fils de Caïn ! Quelle contradiction !

Une autre malédiction dans la bible dont on se sert trop souvent à tort pour expliquer le retard du Noir sur le Blanc, est celle prononcée par Noé contre son petit fils Canaan, le plus jeune fils de Cham, l’un des trois fils du patriarche. Noé a prononcé cette malédiction à cause d’un incident qui s’était produit et dont Cham et son jeune fils étaient mêlés. Mais cela n’a rien à voir avec les noirs qui ne descendent pas de Canaan. Les noirs descendent de Koush un autre fils de Cham qui ne fut pas mêlé à l’incident, ni n’encourut la malédiction qui se réalisa quand les Israelites, des Sémites soumirent les Cananéens (descendants de Canaan) et que ceux-ci furent ensuite assujettis par les puissances mondiales Japhétiques (descendants de Japhet) que furent l’Empire Médo-perse, la Grèce et Rome.

Les prétentions des colonisateurs sont tout simplement des agressions verbales absurdes à l’encontre de leurs esclaves, de la même façon que les coups insensés qu’ils n’arrêtaient pas d’administrer avec des fouets en peau d’hippopotame qui laceraient des dos nus et innocents des oubanguiens. Par ces prétentions ils cherchaient des justificatifs et des consolations à leur mauvaise conscience tourmentée par leur cruauté bestiale. C’est un camouflage de leurs crimes contre l’humanité. Mais si le Noir est un être humain à part entière issu des mêmes parents originels de tous les humains sur la terre, si en plus il n’est maudit ni par Dieu, ni par Noé, comment se fait-il que sa race soit la plus maltraitée de la planète et qu’elle ait toujours été l’esclave de la race blanche ? (Réponses à la prochaine séquences)


Origine et causes du développement différentiel Nord-Sud. (Deuxième partie)

Les biologistes classiques expliquaient la diversité des formes de vie répandues sur la terre par « la théorie de l’évolution des espèces » élaborée par Charles Darwin au 19ème siècle de notre ère. Selon cette théorie, la vie proviendrait d’une cellule simple qui serait apparue par hasard il y a des millions d’années, et qui aurait évolué pour donner toutes les formes très complexes de vie sur la terre y compris l’homme, en passant par un animal aux traits simiesques ou homme-singe, ancêtre de l’homme noir. Pour expliquer les différenciations toujours très nettes et complètes entre les espèces, observées partout sur la terre depuis toujours, et, à défaut de faits dans la nature indiquant des transitions progressives d’une espèce à une autre, les évolutionnistes avaient échafaudé d’autres théories telles que « la théorie des équilibres ponctués et de sauts évolutifs », « la sélection naturelle » et «la survivance du plus apte ».

Cette théorie de l’évolution qui était encore du domaine de l’hypothèse, de la réflexion philosophique, des rêves et de la science-fiction, avait été présentée hâtivement comme une découverte scientifique essentielle et révolutionnaire de l’époque. On contraignait à y croire en remplissant les manuels scolaires et universitaires avec cet enseignement qui affirmait que le singe était l’ancêtre des noirs, que l’Afrique était le berceau de l’humanité et qu’aucun scientifique sérieux ne pourrait contester ces faits. Des dessins de successions d’animaux évoluant à partir d’une musaraigne jusqu’à l’homme moderne ou l’homme blanc en passant par l’homme-singe et l’homme noir, remplissaient les livres de sciences naturelles des lycées et des universités.

Ces dessins d’homme-singe, est-il besoin de le dire, sont uniquement des fruits de l’imagination de l’homme blanc, car il est impossible à l’heure actuelle, à partir de seulement un fragment d’os fossilisé, de reconstituer avec exactitude jusqu’à la pilosité et sa couleur, un genre d’animal qu’on n’a jamais vu. Mais d’éminents professeurs de biologie avaient enseigné avec conviction cette théorie qui n’a aucun fondement scientifique et ne saurait résister à la moindre critique, faisant violence à leur bon sens et à leur probité intellectuelle.

Comme rien dans le monde réel ne corrobore cette théorie, finalement elle a été battue en brèche faute de preuves. Des recherches scientifiques, dans le but de prouver la véracité de « la théorie de l’évolution », ont plutôt abouti à une démonstration par l’absurde de la véracité de la thèse contraire, celle de la création prônée par la Bible et selon laquelle toutes les formes de vie sur la terre avaient été créées par Dieu, séparément, selon leurs espèces. La thèse de la création a l’avantage d’être en harmonie avec ce que l’homme observe depuis des temps immémoriaux, à tout moment et partout dans la nature.

La génétique a ensuite apporté les preuves que des limites infranchissables bornent les différentes espèces végétales et animales, qu’un gouffre infranchissable sépare chaque espèce et en particulier les simiens des hominiens. Les résultats de plusieurs années de recherche scientifique ont conduit d’éminents savants à conclure que l’Univers y compris toutes les formes de vie sur la terre a été conçu et créé par un Être supra intelligent, un scientifique de premier ordre qui a fait appel à des connaissances en mathématiques supérieures pour bâtir. De cette manière, la recherche scientifique établit que tous les êtres humains descendent des mêmes parents : Adam et Eve créés par Dieu, comme l’enseigne la Bible.

Il n’avait donc jamais existé d’homme-singe. Le Noir et le Blanc appartiennent à la même et seule espèce humaine. Si tel n’était pas le cas, des analyses chromosomiques l’auraient prouvé à notre époque moderne, et les tenants de la théorie de l’évolution claironneraient ces preuves sur les toits.
(La suite à la prochaine séquence).